» Iron Harley / DME •
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Localisation : Between Hell and a Heartbeat
Date d'inscription : 31/08/2008
 | Sujet: NoW » NoN #7 : Dark Mixte Tag Team Match  Mer 10 Déc - 1:01 | |
| † Chapter Three : Below The Hell †Tu t'es déjà demandé ce qu'il y a en dessous ? Non, je ne parle pas des moutons de poussière sous ton lit, mais de ce qui se cache dans les entrailles de notre planète. Imagine un animal qu'on dépècerait couche par couche. D'abord, il y a la fourrure, où grouillent puces et vermines comme nous sur la surface de la Terre. Ensuite, le derme, que nous pourrions représenter comme le fond d'un cimetière, la hauteur où nous entassons nos cadavres par pur peur de la mort, de l'inconnu. Mais plus profondément encore, il y a la chair de l'animal, une partie du globe inexplorée, que personne ne connaît. Personne, si ce n'est peut-être les individus les plus glauques, des psychopathes déchaînés qui n'ont d'autre refuge que là où les gens "normaux" ne s'aventurent jamais. Je sais à quoi tu penses : Les égouts. Certains monstres s'y terrent, c'est vrai. Mais MsChif, elle, n'y serait pas assez éloignée de l'humanité et du dégoût que cela lui inspire. Elle a choisi une chaufferie, enterrée bien plus bas que les sous-sols et autres galeries que tu connais. Mais que fait-elle dans cette planque ? La réponse est pourtant évidente. Elle cogite, se triture les méninges et se demande comment pourrait-elle faire pour voir ses adversaires souffrir toujours plus. La souffrance, voilà un sujet de conversation fascinant. Tu veux savoir quelle est la lecture favorite de MsChif ? Elle adore plus que tout lire le désarroi dans les yeux de ses victimes. Toute cette douleur, elle pourrait nous en parler pendant des heures, comme un cinéphile argumenterait à propos de son film préféré. Profitons-en pour lui laisser la parole.
Qu'est ce que vous regardez comme ça, bande de pitoyables marionnettes ? Vous n'êtes tous que des moutons bien dressés, obligés de marcher au pas pour éviter les futiles coups de bâtons que la société vous infligeraient en cas d'écart. La peur vous pousse à mener une existence misérable, vouée à d'innombrables échecs tels que le divorce ou la perte financière qui ne sont synonymes que de votre déchéance jours après jours, semaines après semaines, mois après mois et enfin années après années, jusqu'au jour de la libération, que votre naïveté vous force à voir comme celui qui annoncera votre montée au paradis. Mais cet espace de paix n'existe pas, non, seul l'enfer compte. Et l'enfer n'est pas ici-bas, dans les sous-terrains, mais bien là où vous vous trouvez tous : sur Terre. L'enfer est au cœur de vos immondes buildings qui ne servent que de cibles aux terroristes que vous avez vous-même poussés au désespoir, il prend forme à travers les criminels qui ne demandaient qu'à être intégrés avant que vous ne les mettiez à part, au fond de la classe d'école jusqu'à les faire tomber dans la démence. De ce point de vue, chaque être humain est bon et honnête, avant de mal tourner. Mais c'est faux. En réalité, chacun est mauvais. Vous êtes tous des monstres en puissance, des êtres diaboliques et assoiffés de sang. La preuve est facile à trouver, il y en a plus qu'il n'en faut : tous vos films d'action où des innocents finissent en petits morceaux après de spectaculaires explosions, tous vos sports si violents, et je ne parle pas seulement de la lutte, qui vous fait hurler comme des bêtes dès qu'une table est déposée sur le ring, non, il y a aussi tous les supporters de football qui embrochent des gamins au bout de leurs lames à la gloire d'une équipe dont il ne connaissent pas un seul joueur personnellement.
Certaines personnes, comme moi, sont suffisamment courageuses pour admettre la part de férocité qui se cache en elles. Mais la plupart des gens restent à l'abri derrière leurs masques mielleux de bienveillance, ils partent au travail tous les matins et reviennent pour dîner avec leur charmante famille alors qu'au fond d'eux ne se trouve que la haine qu'ils portent à l'égard de leur prochain, pour des prétextes aussi stupides que la couleur de peau ou la langue maternelle. Ces gens ont simplement peur de révéler leur vraie nature, celle du tueur inassouvi qui rêve de voir ce monde brûler jusqu'à la moindre petite parcelle de jardin. Ceux dont je parle espèrent un jour se contenter de ce que nous offre cette société cruelle, et qu'est ce qu'elle nous donne ? Des normes de beauté pathétiques et inutiles, auxquelles tout le monde se raccroche comme à une bouée de sauvetage pour un jour se voir en haut de l'affiche. Mais c'est vain, ne croyez pas que nos dirigeants vous laisseront un jour l'occasion de déserter vos bureaux, ils ont besoin de vous pour faire le sale boulot pendant qu'ils s'engraissent derrière vos dos, avec l'argent facile que vous leur rapportez sans résistance.
En parlant de beauté éphémère, une garce se place au sommet de l'échelle. Il s'agit de celle que j'ai battue la semaine dernière. Je sais que vous avez tous adoré ce combat, tout ce sang et cette haine répandus aux quatre coins du ring. Mais j'ai compris comment vous fonctionnez tous, vous préféreriez voir cette fille, Melina, gagner contre moi. Ses seuls arguments se situent dans son soutien-gorge et ça vous suffit, bande de misérables pervers. Votre adoration, à vous comme à Melina, pour le silicone ne me réconforte que davantage dans mon opinion sur la race humaine. Pathétisme, vulnérabilité, idiotie, voilà comment je vous qualifierais, vous et et toutes vos poupées en porcelaine. Le problème avec la porcelaine, c'est que c'est très fragile, autant que les os de Melina, ou tout du moins ce qu'il en reste. Je ne sais pas pourquoi elle veut à nouveau m'affronter, ni où elle trouvera le courage pour le faire, mais croyez-moi sur parole, je vais prendre énormément de plaisir à la laminer à nouveau. Mais on m'offre également une nouvelle victime cette semaine, en la personne de John Bradshow Layfield. Je n'appellerai pas ça un véritable adversaire, mais puisque j'ai l'occasion de créer de nouvelles lésions, de nouvelles contusions et de crier encore plus fort mon message, autant en profiter. Ma couleur préférée est le vert, ce qui me fait un point commun avec cet homme. Mais notre avis diffère sur la question. Lui, il aime les billets verts, l'odeur de l'argent, autrement dit tout ce qu'il y a de plus futile sur cette Terre, alors que moi, je prend le vert comme une vision d'espoir. J'ai vu un monde libéré de toute cette matérialité, un monde sans biens superflus où seuls les braves ont encore la chance de se tenir debout, au milieu des flammes de la tourmente. Dans ce monde, il n'y a plus de gens moches ou beaux, riches ou pauvres, il n'y a que des guerriers prêts à mourir pour l'honneur. Vous savez tous qui sont les vrais mercenaires de ce buisness : Age of the Fall. Voilà les quatre mots pour lesquels je me battrai au prochain show, aux côtés de Tyler.
Chaque Code Green que je porte, chaque hurlement que je pousse, et chaque victoire que je remporte me rendent plus forte, plus enragée encore, certes, mais ce que tous ces gestes m'apportent en priorité, c'est la fierté de servir notre cause pour avancer sur le chemin de la vérité.
La seule règle qui mérite d'être respectée sur le ring, c'est celle de la violence. J'incarne cette façon de penser et d'agir. Aucune femme à la NoW ne fait passer ses poings avant son vernis à ongle mis à part moi, et voilà pourquoi je suis invaincue ici comme j'ai été la meilleure ailleurs avant cela. Les ignobles patrons de cette fédération l'ont compris et savent qu'aucune pseudo-lutteuse, peu importe d'où elle vient, ne peut m'arrêter. Voilà pourquoi on me livre un riche hypocrite sur un plateau en or. Ce sera un privilège pour moi d'écraser cet insecte au nom des AotF. This is a mission.
La jeune femme marque une pause pour s'assurer que le message passe bien à tous son auditoire, alors que son regard s'emplit peu à peu de hargne. Elle ouvre la bouche, sans pour autant que cela ressemble à un sourire, et reprend de plus belle.
Je suis persuadée que vous vous demandez depuis tout à l'heure où est ce que je me trouve, précisément ? Je vais vous le dire, je suis dans ma salle d'entraînement personnelle, là où personne ne peut entendre mes cris ni voir le sort que je réserve à mes adversaires. Et que fais Melina, elle, pendant que moi je me prépare à la tourmenter ? Elle doit se trouver chez son coiffeur, ou dans un solarium miteux à attendre que son corps brûle sous les rayons solaires. Ne te fais pas trop de mal Melina, je veux avoir de quoi m'amuser quand on se recroisera. Cette fois-ci, je l'espère, sera la dernière car mon périple jusqu'au sommet de cette fédération est encore long. Le sang devra à de maintes reprises couler avant que mon âme ne s'apaise enfin, et j'ai l'intention de m'en prendre à d'autres esprits superficiels que le tien. Sache que mon but est simple, au-delà de la victoire, j'aspire à une domination totale et ce n'est pas parce que je te sais plus faible que toutes celles que j'ai torturées jusqu'à maintenant que je deviendrais charitable. J'ai eu la chance de voir à mes côtés tantôt Daffney, tantôt Eden Black ou encore Delirious et maintenant Tyler Black, mais entre toi et moi, c'est devenu une affaire personnelle, voilà pourquoi je rêve de cette soirée où je reverrai des plis de douleur sur ton visage, et des flots de sang couler sur le tamis. I am your souls tourmentor Melina.
MsChif ferme les yeux durant plusieurs secondes. Elle a l'air d'imaginer ce qui l'attend, ou plutôt ce qui attend ses rivaux lors de Now Or Never Seven et d'apprécier cela avant tout. Plus un bruit ne résonne dans la chaufferie. Le silence règne, comme MsChif sur un ring, mais soudain un hurlement puissant se fait entendre. La lutteuse laisse s'échapper toute sa haine dans ce dernier cri avant son combat, mais ne vous en faites pas, elle en retrouvera avant l'affrontement qui s'annonce sous le signe du chaos.
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For NoN #7
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