» Iron Harley / DME •
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Localisation : Between Hell and a Heartbeat
Date d'inscription : 31/08/2008
 | Sujet: NoW Locked Up : Europe vs. USA  Dim 12 Avr - 15:31 | |
|  Eloignons-nous un instant des gratte-ciels et du fanatisme envers les G.I. pour observer la vie sous un meilleur jour.
C'est au beau milieu d'une après-midi pluvieuse que l'avion qui nous intéresse se pose sur une piste de l'aéroport de Londres. Quelques minutes plus tard, la porte de l'appareil s'ouvre et le premier passager apparait. Il s'agit de "Very European" Claudio Castagnoli, qui sort de l'avion mallette en main, sourire aux lèvres. Après avoir récupéré sa valise dans le bâtiment principal, il regarde sa montre et scrute l'horizon. Rien à signaler. "Double C" va s'assoir sur le banc le plus proche, et garde son attention sur les alentours. La patience n'étant pas son fort, le Suisse s'apprête à partir mais un homme vient se poster devant lui à cet instant même. Castagnoli se lève et sert la main de l'homme souriant qui lui fait face.
Claudio C. : Ce n'est pas trop tôt ! J'ai cru que tu m'avais oublié.
Nigel M. : Désolé pour le retard, j'ai pas vu passer l'heure. Allez viens, je te conduis à l'aréna.
Les deux font quelques pas en direction du parking, tout en continuant à discuter. Après un court trajet en voiture, ils arrivent enfin au Wembley Stadium, et dédaignent les employés présents devant l'amphithéâtre avant de se diriger devant un caméraman.
Nigel M. : Magne-toi d'allumer ta caméra, c'est l'heure de la meilleure promo de ce foutu Pay-Per-View. En même temps, c'est pas dur quand il n'y a qu'un seul bon lutteur signé.
Le caméraman, stressé comme jamais, met son appareil en marche et le braque immédiatement sur Castagnoli et McGuinness, qui semblent tout deux contents d'avoir effrayé le pauvre petit jeune devant eux. "Double C" fixe fermement la caméra, d'un air aussi énervé qu'il se doit après une énième défaite. Rien d'autre ne compte, ni McGuinness, ni le caméraman, ni même les gens autour de lui. Il n'a d'yeux que pour cette foutue caméra.
Claudio C. : Très bien, très bien. Je parie que vous êtes tous très heureux de me voir comme un perdant une nouvelle fois. Vous devez tous être fiers de ce cher "Monsieur Amérique" qui a réussit, sur un coup de chance tout ce qu'il y a de plus injuste, à me battre. Ah, rien que ce mot m'énerve ... Me battre ... Je l'ai trop entendu ces derniers temps. Heureusement, ce soir, les choses vont changer. Ce match par équipe est sûrement la seule bonne idée que nos abrutis de dirigeants n'aient jamais eue. La supériorité de l'Europe sera enfin prouvée, quand nous viendrons à bout de ces quatre petites starlettes. Nous avons l'avantage du territoire, les trois minables qui m'accompagneront sur le ring et moi-même, puisque pour une fois nos chers collègues Américains se voient forcés de lever leurs bourrelets signés McDonald's. Tout le monde sait bien que cette tournée n'est qu'une stupide idée du staff, qui ont eut la lucidité de voir qu'il y a bien plus d'argent à se faire ici, sur ce magnifique continent peuplé de gens riches et bien, que dans leur saloperie de bourgade qui a pourri les journaux avec leur crise économique. C'est d'ailleurs étonnant qu'une bande d'américains complètement abrutis par Playboy et MTV aient pu pensé à un plan marketing aussi intelligent, bien qu'il le serait d'avantage si cette fédération débile faisait une escale en Suisse. Imaginez un peu le stade de Genève, rempli de fans fidèles et connaisseurs, un vrai public digne de moi, pour m'acclamer. Que ce serait beau ... Mais, trêve de rêve, pour l'instant j'ai une - je dirais même plusieurs - vengeances à prendre sur des petits gars qui commencent à m'énerver sérieusement.
Nigel M. : Le pire, ça reste quand même l'autre gros lard en chocolat qui t'as fait perdre ton avant dernier match. Tu va lui faire payer, hein, rassure-moi.
Claudio C.Ne t'en fais pas pour lui, Nigel. "Choco Bear" va enfin nous montrer ce qu'il vaut sur un ring. C'est si facile d'attaquer un adversaire fatigué par derrière. Ceci n'est que la preuve du courage Américain. Et après, ces imbéciles croient pouvoir gagner la guerre ... Il faudrait déjà qu'ils osent faire face à qui que ce soit. Peu importe, le passé c'est le passé. Ce qui m'intéresse vraiment en cet instant, c'est de pouvoir écraser ce gros tas de chips histoire de lui faire regretter de m'avoir lâchement frappé. Il verra enfin, comme tout le reste du monde, que je suis le meilleur lutteur de la NoW. Ma technique sur le ring vaut tout les kilos de graisse infâme qui se trimbale sur le ring en faisant semblant de savoir lutter.
Mais cet illettré n'est pas le seul qui m'a pourrit la vie ces dernières semaines. Non, il y a aussi des hommes formés normalement et qui savent parler. Je sens qu'on va s'amuser ...
On va enfin se retrouver, Morrison. J'ai assez attendu pour ma revanche, ma belle, alors soit sûre que je ne ferais pas les mêmes erreurs. Tu ne m'auras pas une deuxième fois. Lors de notre premier affrontement, je n'étais pas prêt, c'est vrai. Ma forme physique était aussi excellente que toujours, mais ce qui me manquais c'est la connaissance du terrain. Heureusement pour toi, personne ne m'avais briffé à l'époque sur ce qui se passait dans cette fédération, sur toutes les petites alliances minables que les losers ont l'habitude de créées, et ce n'est toujours pas le cas aujourd'hui. Mais, la différence, c'est que j'ai eu le temps d'apprendre par moi-même. Tu ne me surprendras plus, peu importe avec qui tu pactises. Même si ce doit être le pseudo-roi de cette compagnie miteuse : Christian. Quelle idée de demander à un Canadien de se battre pour les Etats-Unis. Bon, c'est pas comme si il y avait des éléments patriotiques potables qui auraient pu nous défier. Il a grimpé les échelons très rapidement, j'avoue, mais ce n'est pas une preuve de talent, non, c'est juste un abus de push. Les patrons de ce taudis devraient miser sur moi, au lieu de m'obliger à me battre contre une bande de petits premiers de la classe sans intérêt, en faisant semblant d'apprécier les crétins qu'on me colle dans les pattes pour ce match débile. Je n'ai pas besoin de coéquipiers, et je n'ai pas envie d'adversaires aussi nuls. Je suis le meilleur, le plus grand, le plus beau, le plus doué - et je pourrais continuer comme cela durant des heures - alors j'exige un peu plus de reconnaissance ! Je mérite un match de championnat, ou au moins d'affronter les plus grands ... Pas quatre idiots puritains qui ne savent que brailler "USA" avec une bière dans une main et une part de pizza dans l'autre.
Oh, j'oubliais, il y en a un dans l'équipe qui sait faire autre chose ... Oui, un homme, un vrai, avec un joli chapeau. Cet homme, c'est John Bradshaw Layfield. Et lui, son truc, c'est de garder les vaches comme un vrai bon petit cow-boy de westerns. Dommage qu'il se soit essayer à la lutte, parce qu'il s'auto-humilie à chaque fois qu'il monte sur un ring. Mais ça, il ne s'en rend pas compte, c'est bien le seul d'ailleurs. L'avantage, c'est qu'il fait bien rire le peu de fans qui possèdent suffisamment de neurones pour comprendre qu'il est l'illustration parfaitement exacte de ce grand et beau pays que l'on nomme l'Amérique. Une surcharge pondérale répugnante, des costumes qui viennent directement de chez Emmaüs et un sourire qui cache tout le ridicule du monde.
Voici donc le vrai visage des hommes, ou plutôt des loques devrais-je dire, avec qui j'aurai l'immense honneur de gâcher ma soirée. Je sais bien que mes mots ne vous rendrons pas plus lucides, chers pro-américains, mais ça me fais du bien d'avoir raison, et de me savoir supérieur à vous.
Claudio salue brièvement McGuinness sans que l'ancien champion de la Ring Of Honor n'ait eu le temps de répliquer quoi que ce soit, et lui donne rendez-vous après le match avant d'enfin se diriger à l'intérieur du bâtiment. L'heure approche, la guerre va bientôt commencer.
NoW LU
17.04.09
D.M.E Work
C.C.'s 4th | |
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