● Linky ●
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 | Sujet: NoW • René Bonaparte vs. Eric Young  Mar 24 Fév - 19:23 | |
| ‡ _Chapitre 8 : René Bonaparte, le lutteur qui m’a tirée _ ‡
« Où vais-je ?
Qui suis-je ? »
Cela vous avait manqué n’est-ce pas ? Je sais que oui, alors reprenez tous en cœur :
« Où vais-je ? OUI, où vais-je ?
Qui suis-je ?
D’où viens-je ?
Que représentent le bien et le mal ?
Pourquoi le jaune et le bleu ça fait du vert ?
Pourquoi ne pas mettre un lit dans une cuisine ? »
Ah, qu’est-ce que ça fait du bien de reprendre cette cultissime phrase tant de fois épiée, plagiée, re-plagiée, mais jamais égalée.
Alors voilà, pas la peine de vous préciser que nous nous trouvons dans le désormais célèbre à la NoW, château du Louvre. Manque évident de nouvelles idées de la part du phénomène français ? Non, juste une simple redondance cyclique et une arrogance qui lui sied à merveille, en digne représentant de la France qu’il est. De part et d'autre du French Ladykiller sont présentes des dizaines de jeunes femmes, ce dernier fixe la caméra d’un air hautain, une fleur en main. Oubliez les Triple H, oubliez les Kennedy, oubliez les Sleepo qui quitte la fédération trois fois par semaine, là on l’a la star, René nous regarde droit dans les yeux à travers l’écran.
• René Bonaparte •
Mesdames, Mesdemoiselles, et les autres, bonsoir et bienvenue dans ma demeure. Bienvenue au château du Louvre. La Joconde, la Venus de Milo, et maintenant le Napoleon from Hell, toutes ces œuvres d’art résident ici. Comme vous pouvez le constater, une ambiance chaude règne dans cette salle. Des demoiselles comme celles-ci, vous en trouverez tous les cent pas, toute au service du French Ladykiller. Elles sont prêtes à tout, absolument tout, puisque je suis l’homme qu’elles aiment.
• Lauren •
On aime surtout tes muscles et ta Tour Eiffel, René.
Il lâche un rire faussement modeste, un large sourire aux lèvres, puis embrasse langoureusement la jeune femme.
• René Bonaparte •
Ne te tourmente pas, dès que j’en aurai finit de parler, je t’enseignerai le Tombstone Piledriver et à nouveau tu goûteras à la French Baguette. Des centaines, des milliers de femmes voudraient être à ta place, aux côtés de l’homme le plus jalousé, la perfection masculine tout droit venue de France. Cela fait maintenant deux semaines que Rob Conway et moi sommes devenus les French Tag Team Champions, car oui, c’est ainsi qu’il faudra nous nommer dorénavant. Chaque semaine qui passe renforce notre règne, le rend plus remarquable, mais cependant, cela représente une semaine de moins que la semaine qui suivra, et celle-ci une de moins que la suivante, et ainsi de suite jusqu’au jour où enfin nous serons respectés de tous. Car chaque jour qui passe renforce ma prédominance, chaque jour qui passe me rend plus fort et fait de moi l’homme que je suis, le seul à être invaincu et imbattable.
• Lauren •
Oh René, qu’est-ce que j’aime quand tu parles comme ça, je suis à deux doigts de jouir. C’est simple, je t’aime René.
• René Bonaparte •
Oui, moi aussi... Je m’aime. Mais ce que j’aime encore davantage, c’est ma Tour Eiffel, vois-tu.
Il baisse ses yeux et regarde son entrejambe.
• René Bonaparte •
Ma chère Tour Eiffel, toi que j’ai pendant trop longtemps porté oisive à mon côté, tandis que tu frémissais d’impatience. Toi et moi avons vécu tant de belles choses... Toi qui était prise pour un simple organe génital, tu fus rêvée par tant d’autres lutteurs, mais c’est bien moi qui te tenais... C’est entre mes jambes que tu te sentais bien. C’est moi qui t’ai donné tes plus belles marques de noblesse, grâce à moi tu es redevenue belle, grande, fière, et active. En échange, tu as fait de moi le plus grand champion de la Nation du Catch.
Putain y'a pas à dire, c’est classe la façon dont il parle à son sexe, la preuve, tu baves derrière ton écran.
• René Bonaparte •
Tu es mon passé, mon présent, et mon futur, mes premiers pas dans cette fédération... Les pas qui m’ont fait entrer de plein pied face aux lutteurs qui désormais ne voient plus en moi un envahisseur mais bien un grand champion. Tu es tout pour moi...
Il détourne les yeux un instant et éteint une goutte qui perlait au coin de son œil, c’est-y pas mignon ? Puis il fixe à nouveau son sexe tout en continuant d’avancer.
• René Bonaparte •
Tu me connais et je sais que tu me comprends, sans toi je ne suis rien, et sans moi tu n’es rien. Nous sommes si complémentaires, et pourtant, tout ce que l’on reçoit comme accueil, ce sont des sifflets, des insultes... Nation du Catch... Toujours la même ! Je ne veux plus que l’on me traite d’envahisseur, je suis imprégné dans cette fédération, je l’ai conquise et je continuerai à la dominer en compagnie de Robert Conway.
Après ces paroles pleines d’émotion, René reporte son regard face à la caméra.
• René Bonaparte •
A présent, dirigeons-nous vers ma chambre à coucher. Un corps comme le mien mérite qu’on l’entretienne, et ma Tour Eiffel a justement besoin d’un peu d’action. Je ne suis pas Eric Young, mon sexe ne me serre pas qu’à aller aux toilettes. Et ce, pour le bonheur de toutes les femmes qui, chaque semaine, viennent en nombre afin de me voir de leurs propres yeux. Je suis l’attraction numéro 1 de cette fédér-...
PAF ! L’Artistocrat of Badness se casse la gueule, il reste quelques secondes au sol, sous le regard inquiet des deux jeunes femmes qui lui tiennent compagnie, avant de se relever, furieux.
• René Bonaparte •
Quel est l’ignorant qui a osé...
Il s’arrête de parler quand il voit contre quoi, ou plutôt contre qui, il s’est cogné...
• René Bonaparte •
Hum... Vous pourriez faire attention, mais ce n’est rien...
• Umaga •
Gronk !
• René Bonaparte •
Humm... Excusez-moi, vous disiez ?
• Umaga •
Golo zuk ! Greuh ?
• René Bonaparte •
Euh... Comprends-tu ce que je dis ?
• Umaga •
GREUH !
René se relève, intrigué.
• René Bonaparte •
Voyez-vous donc, hé hé... Alors, comment va ton cerveau de bébé prématuré, espèce de crétin ingrat ? Est-ce toujours la misère dans ton pays ou alors vous reste-t-il quelques sacs de riz ? A moins que vous n’ayez enfin commencé à manger les bébés, c’est dans vos gênes, n’est-ce pas ?
• Armando Estrada •
Hola, René ! Veo qué tù as fait connaissance avec mon viejo amigo, el Samoan Bulldozer... UuuuuuuuuuuMAGA ! HA HA !
• Umaga •
Onkr.
• René Bonaparte •
Effectivement, nous faisions... connaissance, voilà, je m’interrogeai sur ce qu’il devenait depuis que vous l’aviez laissé se débrouiller seul.
• Armando Estrada •
Ah, c’est vrai qué la vida n’est pas toujours facile à la WWE, dis-lui ce qui t’est arrivé la semana dernière.
• Umaga •
Mmmmmmmh ?
• Armando Estrada •
Ma no, on s’en fout de Jeff Hardy, je te parle de ta victoria contre el big gringo !
• Umaga •
Mmmmmh, zo zo...
• Armando Estrada •
Ah, joue pas le blasé avec moi, Umaga, tù sais que j’aime pas ça !
• Umaga •
Gooooool !
• Armando Estrada •
¿Qué? Tù laves le blanc et les colores dans la même machine ? Puta di merda ! Jé t’avais dit de faire dos machines !
• René Bonaparte •
Vous vouliez me parler, Mr. Estrada ?
• Armando Estrada •
Pero... A vrai dire j’étais venu visiter el musée, quando j’ai appris que ma femme me trompait avec Paul Heyman, la putà ! Alors je mé suis dit "et si j’allai rendre visite à el grande luchador, René Bonaparté", en plus jé vois que tu es en bonne compagnie, ha ha, René, un vrai tombeur !
Armando éclate de rire, René sourit, il secoue la tête...
• René Bonaparte •
SECURITÉ ! SECURITÉ !
• Armando Estrada •
Qué pasa ?
• René Bonaparte •
Faites sortir cet énergumène de chez moi !
Deux gros molosses empoignent Estrada qui tente de se débattre et le sortent de la pièce, ses pieds ne touchent plus le sol. Une fois jeté par la fenêtre (ouais, on rigole pas avec les profiteurs chez les Bonaparte), ils reviennent.
• Garde •
Et qu’est-ce qu’on fait de lui ?
Il fait un signe de la tête en direction de Umaga.
• René Bonaparte •
Oh laissez-le ici, on en fera un manteau... Quoique non, je ne voudrais pas d’un manteau en poils de cette chose, vous vous rendez compte de l'odeur ? Je ne pourrais même pas m’en servir de serpillière, de peur de salir mes magnifiques marbres du XIXème siècle... Comme chiffon à poussière, peut-être ? Non, mes pauvres meubles dont ma famille a hérité de Louis XIV, même en tant que paillasson sur mon entrée, jamais je n’oserais mettre mes chaussures dessus. En fait, c’est pour cela qu’il est toujours lutteur, on ne peut réellement rien en faire. Laissez-le donc ici, il nous servira d’animal de compagnie.
• Umaga •
Gloups !
• René Bonaparte •
Je disais donc, ou ma foi j’allai dire... Ah, Eric Young... Ah, Super Eric. Un seul et même corps pour finalement deux personnalités si différentes. Quoique, elles ne sont pas si différentes que cela étant donné que les deux aiment perdre. Cet homme est instable psychologiquement, il change d’attitude comme de protège-coude, se cachant derrière un masque afin de se sentir plus fort. Mais j’ai une mauvaise nouvelle pour lui, Superman était un faible, il capitulait face à la kryptonite comme tu capituleras face à moi. Car dimanche soir, ton adversaire n’aura pour nom ni le Joker, ni autre Lex Luthor, non... Ce dimanche, tu fais face à un homme invaincu ici, un homme qui a droit de vie ou de mort sur toi ! Derrière ce stupide masque tu essayes de camoufler ta laideur, de peur que l’on te compare à moi. Tu tentes de te créer une nouvelle apparence, bien loin de cet homme poltron et paranoïaque. Tu tentes ainsi de travestir la vérité et tu vis dans l’illusion. Comment veux-tu que les gens s’intéressent à toi et te connaissent si même toi tu ne te connais point ? Alors certes, la semaine dernière tu as eu ton moment de gloire en battant Vladimir Kozlov, mais souviens-toi bien que cette victoire est due à mon interruption. Et cet acte n’a rien de lâche, au contraire, je ne voulais pas que ce public, mon peuple, les Bonapartistes, subissent tes ridicules lamentations, te tordant de douleur au sol, suffoquant, agonisant, face à un homme qui t’est supérieur en tous les domaines. Remercie-moi, Eric, et remercie la vie de te permettre de fouler le même ring que moi ! Désormais, elle est loin la splendeur héroïque du super-héros, Super Eric et son rôle de justicier désuet, protégeant la veuve et l’orphelin et s’attaquant aux méchants. Une fois que ma main royale t’aura disgracié en te retirant ton masque, nous aurons affaire à Eric Young l’ingrat, le plaintif, l’homme le plus lamentable dans le monde du catch. Retourne dans ta cour de récréation et renfile ta cape, malandrin, à vrai dire je pourrai en finir avec toi grâce à un simple coup du revers de la main, mais malheureusement pour toi, j’aime faire durer le plaisir.
• René Bonaparte •
Après notre affrontement, il se peut que tu te poses beaucoup de questions : "Que m’est-il arrivé ? Pourquoi ai-je fait cela ? Que puis-je faire maintenant ? Qu’est-ce que je mange ce soir ?", mais c’est trop tard, il fallait y penser avant ! Au diable tes super-pouvoirs, Wonderwoman a déjà passé une nuit avec moi, et depuis elle ne peut plus s’envoler, même marcher lui devient trop fatiguant tant cette nuit était intense, elle ne s’en remettra jamais. C’est pourquoi on m’appelle Mr. Boing-Boing ! Alors évidemment, comme tous lutteurs, tu as des points forts : tu n’as pas peur du ridicule, tu as le don d’endormir tes adversaires rien qu’en leur parlant, si tu perds, tu pourras toujours repartir à la recherche d’Elvis Presley et surtout, tu as un bon contact avec les enfants de moins de 7 ans. Mais voici tes points faibles : tu n’as pas peur du ridicule (oui encore, ça marche dans les deux sens), tu es instable, encore moins drôle que Paul Heyman et enfin, The Hurricane, surtout The Hurricane en fait. Eric, je vais te ramener à la réalité, celui qui a fait de cette fédération une grande fédération va te faire comprendre que tu vivais dans l’illusion. Le public me huera, m'insultera, me conspuera, mais finalement, il me respectera ! Et après cela...
Et c’est partit pour la phrase culte, et histoire de faire jouir tout le monde, et il retire son majestueux peignoir.
• René Bonaparte •
THERE IS NO TOMORROW !
TADAM ! René continue d’avancer alors que la caméra fait un gros plan sur sa belle gueule.
• Lauren •
Bon, René. Je commence à m’impatienter, on y va ?
• René Bonaparte •
Allons-y, et excuse-moi pour ce léger retardement. Mais n’ai crainte, j’ai déjà tout prévu...
Il sort de sa poche les French Tricolors, les préservatifs aux trois couleurs de la marque "French Ticklers", puis entre dans la chambre en compagnie de Lauren, malheureusement, nous n’y sommes pas conviés.
Dernière édition par » Linky™ le Ven 17 Avr - 13:57, édité 1 fois | |
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| | Sujet: Re: NoW • René Bonaparte vs. Eric Young Mar 24 Fév - 19:23 | |
| ‡ _La minute Charlie Haas _ ‡ • Rob Conway •C’est bon René, on est à Memphis, d’ailleurs on survole Graceland !• René Bonaparte •Parfait, stabilise les propulseurs. Je vais me jeter de l’avion, selon la trajectoire du vent je devrais arriver juste sur la cheminée. Il ne me restera plus qu’à me laisser glisser jusqu’à la fenêtre arrière gauche et maîtriser les membres de la sécurité, ils sont douze, ce sera aisé. C’est là que se trouve la clef qui me permettra d’accéder à la machine où se trouve le code d’entrée de la chambre secrète d’Elvis Presley gardée par 30 ninjas. Pour y accéder, une seule solution, plonger dans la piscine infestée de requins qui portent sur leurs têtes un casque avec pistolet laser.• Rob Conway •C’est couillu comme plan, René.• René Bonaparte •Peuh ! Un jeu d’enfant.En effet c’est bien couillu comme plan, mais rien n’est impossible pour le phénomène français. Il se retrouve face au King, 40 secondes plus tard. Ouch, il ne fait pas bon vieillir, on dirait Thierry Roland le gars. A ce niveau-là on peut comprendre qu’il se fasse passer pour mort.• Charlie Presley •Well, well, finalement les deux plus grandes icônes de l’entertainement se rencontrent ?• René Bonaparte •Blablabla... Ne te mets pas sur la même ligne que moi.• Charlie Presley •Mais...• René Bonaparte •Non, ne dis rien. Qu’as-tu fait toi ? Tu as vendu deux ou trois disques ? Peuh, le French Phenom a rempli des stades entiers sur son nom, il a forniqué avec les plus belles femmes. Et ce soir, je vais faire encore mieux, je vais mettre un terme à ta légende.• Charlie Presley •C’est bien pour cela que je t’ai fait venir...• René Bonaparte •Personne ne fait venir l’Aristocrat of Badness. Ton plan, je l’ai deviné avant même que tu n’y ais songé. Mais je te comprends, moi aussi je voudrais mourir si un pitoyable malandrin faisait de moi son icône.• Charlie Presley •Alors fais-le, kill the King !Quoi ? C’était ça le plan, Elvis Presley lance un appel au suicide via les mains de René Bonaparte, de honte d’avoir pour fan un crétin comme Eric Young ? Plus malin qu’il en a l’air le Presley, il se rend bien compte que tout est allé trop loin, ce gars, Eric Young, c’est le degrés zéro de l’évolution. Ladies and Gentlemen, Elvis Presley is dead !© 2009 Linky Prod.
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